Un courtier en assurance qui se lance dans la cybercriminalité, c’est (presque) une première, mais c’est certainement une innovation et, désormais, une nécessité. On peut même parier que dans peu de temps, ce sera une obligation pour les entreprises. Avant d’entrer dans le vif du sujet, petite présentation de ce nouvel acteur bientôt incontournable du secteur.
Basée dans le Brabant Wallon, Wilink est née de la fusion et de l’intégration de 40 sociétés, ce qui fait de cette entreprise un modèle unique en Belgique. Quelques chiffres le démontrent : 100.000 clients, 13.000 associations, 38 millions de chiffre d’affaires. Et, avec 350 agents répartis dans le pays, « nous sommes le plus grand des petits courtiers », nous indique Marc Bolland, directeur corporate.
Wilink propose donc tous les produits « classiques » des courtiers en assurance – avec une spécialisation en assurance vie et en gestion des patrimoines financiers- mais elle s’oriente plus particulièrement sur les PME et leurs besoins, très spécifiques. D’où la création de « Wilink Corporate Solutions », qui analyse votre portefeuille d’assurances, leurs performances et pertinences, vous propose des solutions personnalisées, et réagit de manière extrêmement rapide en cas d’urgence, ou de sinistre. Notamment en ce qui concerne la cybercriminalité.
Plus on est connecté, plus on est vulnérable
Car, et l’actualité le démontre pratiquement tous les jours, les attaques cyber se font de plus en plus régulières, virulentes et agressives. Et la crise géopolitique actuelle ne le démentira pas. «Une attaque cyber peut être mortelle, et les entreprises l’ont bien compris, car 80% d’entre elles avouent que c’est leur plus grande peur », indique Marc Bolland. Personne n’est à l’abri, quelle que soit la taille de l’entreprise. La différence, c’est que les grandes entreprises sont souvent équipées parce qu’elles en ont les moyens, ce qui n’est pas le cas des PME, qui depuis deux ans, sont en demande de ce produit. L’idée, c’est de s’équiper et, en priorité, de se protéger. Puis de prendre une assurance qui va compléter cette protection, car elle va couvrir les dommages causés à un tiers (jusqu’à 5 millions d’euros), mais également les dommages causés à l’image de l’entreprise qui a été hackée ».
Pour ce faire, Wilink a fait appel à deux partenaires :
Board of Cyber, une startup françaisequi a créé le Security Rating®, un écosystème de confiance qui permet d’améliorer en continu les performances cyber. C’est rapide, non intrusif et 100% automatisé. Au-delà de la notation, le Security Rating® préconise également les bonnes pratiques et les recommandations pour améliorer la cyber performance des organisations évaluées.
APPROACH, une société spécialisée en cybersécurité présente en Belgique et en Suisse. Elle aide ses clients à se protéger et réagir face à des cyberattaques, en s’appuyant sur des technologies avancées de détection d’intrusion et de neutralisation automatisée (intelligence artificielle), et intervient rapidement pour réparer les éventuels dégâts causés.
Plus on est connecté, plus on est vulnérable. Comme le dit le dicton : « Mieux vaut prévenir que guérir », en particulier dans le monde des entreprises. « On ne peut plus l’ignorer. Si, à ce stade, vous êtes victime d’une attaque, c’est une faute de gestion, et il y aura une question de responsabilité. C’est tellement vrai que dans certains pays, cette assurance est devenue obligatoire et elle commence déjà à l’être pour les fonds d’investissement. Idem dans le secteur bancaire : si une entreprise demande un crédit, on va regarder ses capacités de remboursements, mais aussi analyser comment elle s’est prémunie face à ce risque ». Un élément qui, le cas échéant, peut s’avérer pénalisant.
Infos : https://www.wilink.be/fr/produits-et-services/corporate
https://www.wilink.be/fr/produits-et-services/professionnels/mon-entreprise/la-cybersecurite
